Olympique-et-Lyonnais
·24 April 2025
Moussa Niakhaté (OL) : "Vexés avec un sentiment de honte"

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·24 April 2025
On suppose que le vestiaire de l’OL a été secoué après cette dernière semaine…
Moussa Niakhaté : Je pense que c'est tous les amoureux de l'OL qui ont souffert. Il n'y a pas que le vestiaire. Je pense que ceux qui aiment l’OL. C'est-à-dire les supporters, nous les joueurs. Le staff, tous ceux qui travaillent dans ce club. Tous ceux qui l'aiment à travers le monde. Il faut juste se remémorer qui nous sommes. C'est à nous de faire le travail. Bien sûr que le vestiaire a été secoué. On est déçu. Quand je parle de la Coupe d’Europe, c'était vraiment un très gros objectif. Matic l'avait dit après l’Olympiakos donc ça remonte à septembre. On était très proche, vraiment proche de faire quelque chose de très grand. C'est à la hauteur de notre déception. Mais on doit switcher.
Est-ce que les joueurs sont un peu vexés après ce qui s'est passé à Saint-Étienne ?
On est tous plus que vexés. Je pense qu'on a été touchés dans notre honneur. Notre amour-propre. Et on a eu ce sentiment de honte. C'est une très grosse déception à Manchester. Et même une situation de honte. Parce qu'en gagnant 4-2, on ne peut pas perdre. On ne s'imagine pas ce genre de scénario. Le derby, ça a été un grand coup sur la tête dimanche. Mais quand c'est comme ça, il faut se relever, en tant que joueur de foot et repartir sur le terrain. Parce qu'on ne peut pas se cacher.
Que pensez-vous de la banderole des supporters parlant de fierté et de honte ?
Fierté, parce que je pense qu'on a fait leur fierté durant cette saison où on a très mal commencé. On en a parlé. C'est vrai que cette saison, on dirait qu'on a vécu quatre vies. On revient de loin. Je pense qu'au début, pas grand-monde nous voyait là où on en est aujourd’hui, encore proches des objectifs. Cette banderole, je pense que ça résume bien la situation. Je suis vraiment content parce qu'ils comprennent qu'il y a quatre finales. Et dont trois seront à domicile. Et on aura besoin d’eux.
Qu’avez-vous appris de cette saison à l’OL ? C'est à part dans une carrière et d'autres clubs…
Non, non, non. Parce qu'il faut aussi respecter tous les clubs. Et ce qui m'a amené aujourd'hui à l'OL, c'est mon parcours. Il s'est passé des trucs fous dans d'autres clubs. Mais c'est vrai que cette année, avec beaucoup de choses qui se passent, même en dehors du terrain, ça, c'est vrai que je ne l'avais pas vécu avant. Je parle par rapport à notre président, par rapport à notre club, par rapport à d'autres choses.
Quand on parle de Corentin Tolisso, tous ces petits événements, c'est vrai que ce n'est pas commun. Mais depuis le début de saison, je n'ai jamais trouvé d'excuses. J'ai toujours fait bloc. Ce qui se passe avec notre coach aussi, ce n'est pas commun. On va faire bloc. On assume tous ensemble parce qu'on porte tous le même blason. Et on va se battre pour gagner ces quatre matchs. Et si on le fait, on sera en Ligue des champions. Mais maintenant, il s'agit juste de le faire, d’arrêter de parler.