Ancelotti : « Mbappé a l’opportunité de devenir une légende comme Cristiano Ronaldo » | OneFootball

Carlo Ancelotti et le Real Madrid sont aux portes de la finale à Séville. L’entraineur italien est apparu devant les journalistes avant d’affronter la Real Sociedad ce mardi 1er avril à 21h30 au Santiago Bernabéu pour les demi-finales retour de Coupe du Roi.

Malgré une légère avance, les Blancos n’ont pas le droit à l’erreur. Le 26 février dernier, les Madrilènes avaient battu les Txuri Urdin par 0-1 grâce à une réalisation d’Endrick. Ce mardi soir, les hommes de Carlo Ancelotti ont donc l’opportunité de se qualifier pour la finale de Coupe du Roi qui se jouera le samedi 26 avril au stade de la Cartuja, à Séville.

En Liga, le Real Madrid reste dans la course. Après avoir gagné dans la souffrance contre Leganés, les Merengues ont su profiter du faux pas de l’Atlético de Madrid face à l’Espanyol Barcelone et s’éloignent gentiment de la 3e place et reste dans la course pour le titre. Les Colchoneros ont donc maintenant 57 unités et sont à six longueurs du Real Madrid (63 points). Le Barça reste toujours le leader incontesté avec ses 66 pions.

Carlo Ancelotti en conférence de presse

Ses sensations d’avant-match :  » Nous allons bien. Motivé et en forme. Nous avons hâte d’atteindre une autre finale. Nous aimerions beaucoup. La Coupe s’est bien passée pour nous et nous voulons réitérer.  »

Sur le calendrier chargé avant de jouer le 50e match de la saison :  » Il n’y avait pas cette usure à mon époque. C’était un autre sport, un autre football. Non seulement à cause de l’usure, mais aussi à cause de la préparation, de la charge dans le sens des blessures. Nous devons gérer cela dans l’espoir d’avoir plus de temps pour mieux récupérer, pour mieux préparer les matches… Cette saison sera très exigeante. Nous l’avons bien gérée en tenant compte des blessures graves que nous ne pouvons pas récupérer jusqu’à la fin. »

Si Lunin jouera en cas de finale :  » Oui… Voyons voir. Lunin peut jouer, Courtois peut jouer et s’ils sont blessés, Fran González joue. Et si nous n’atteignons pas la finale, aucun des trois ne jouera.  »

Si Mbappé peut devenir le meilleur joueur de l’histoire du Real Madrid : « C’est difficile. Ce que je peux conseiller à Mbappé, c’est d’être capable de réaliser ce que Cristiano a réalisé au Real Madrid. Il en a l’opportunité. Cela signifierait qu’il deviendrait une légende comme Cristiano.  »

Sur Mendy et Ceballos : « On va essayer de les faire revenir pour le match aller contre Arsenal. »

Sur le faible temps de jeu d’Endrick : « Je pense à lui. Cela dépend de beaucoup de choses. Au-delà de la compétition, il ne manque de rien. C’est un problème de concurrence. Des joueurs qui sont d’une qualité extrême. Je pense que l’histoire de ce club montre que beaucoup de joueurs de l’équipe première sont restés sur le banc pendant longtemps. Vinicius, quelques années, Rodrygo, Valverde, Camavinga. Si vous voulez être au Real Madrid, il est de coutume de cirer un peu le banc.  »

Il serait le premier entraineur à gagner trois Copa à Madrid : « Le fait d’être proche motive les joueurs, moi et le club. Je suis plus motivé dans ce sens. C’est un exploit de jouer la finale de n’importe quelle compétition. Le fait que nous ayons un petit avantage et nos supporters nous motivent encore plus.  »

Sur la possibilité de voir Alaba titulaire : « Alaba se débrouille très bien. Il a joué pour l’Autriche. L’aligner dans deux matches tous les trois jours peut être un risque. Demain, il aura plus de possibilités. Ceux qui n’ont pas commencé contre Leganes ont plus d’options pour le onze de demain.  »

Sur le match d’Enzo Alves (fils de Marcelo) lors du derbi en U-19 : « Il a fait la différence. Je ne le connais pas très bien. Je le connais parce que nous avons pris des photos l’un de l’autre quand j’étais petit. J’ai un très bon souvenir avec lui lors de la finale de 2014, lorsque j’ai pris une photo avec le fils de Marcelo et le fils de Xabi Alonso. C’est parfait de prendre cette photo maintenant. Tout le club est très enthousiaste à son sujet. S’il a la qualité de son père, bingo ! »

Si Barcelone joue mieux que Madrid : « Barcelone joue un très beau football, Madrid joue un football différent avec beaucoup de qualité. J’aime Madrid et la façon dont Barcelone joue. On peut comparer en utilisant la même phase, mais il est difficile de comparer le style de jeu de deux équipes parce que cela dépend beaucoup des joueurs. Madrid a des caractéristiques différentes de celles de Barcelone. On peut dire que Barcelone joue très bien et que Madrid joue très mal. J’aime la façon dont le Real Madrid joue. Je l’aime depuis trois ans maintenant. Il y a des saisons plus ou moins compliquées. Cela change. On n’a pas toujours la même structure. Les joueurs changent et c’est pourquoi il est impossible de changer cette identité bien définie. Celui qui essaie d’avoir toujours la même identité finit par échouer. »

Ancelotti sur la difficulté de motiver ses joueurs : « C’est très difficile. J’en parle beaucoup pour qu’ils restent motivés et concentrés, mais c’est presque impossible. Nous essayons de le faire. Ce calendrier est très fatigant et plus compliqué. Nous nous sommes bien débrouillés. C’est une caractéristique de l’équipe. Chacun est différent mentalement. Il y a le joueur qui est toujours concentré et d’autres qui ont un peu plus de mal. »

Le comportement des arbitres depuis le communiqué : « Il y a eu trois matches qui nous ont coûté beaucoup de points. Je comprends la plainte d’un Leganés dans une situation compliquée, tout comme nous. Je n’ai rien à ajouter.  »

S’il pense à développer son équipe technique : « Je pense qu’elle est assez réduite. L’équipe d’entraîneurs, j’ai deux assistants, un groupe d’analystes, l’entraîneur des gardiens ? Nous y réfléchissons. Le plus gros problème du calendrier est le manque de temps pour préparer les matches. Ce travail sur le terrain est très réduit. Il n’est pas nécessaire d’élargir l’équipe d’entraîneurs pour maintenir le même travail sur le terrain. Elle pourrait être élargie parce qu’il y a beaucoup de jeunes joueurs et qu’avec eux, on peut faire un travail individuel plus spécifique.  »

Médric Bouzermane