Le Journal du Real
·13 marzo 2025
Atletico – Real Madrid (1-0, 2-4 s.p) : ce qu’il faut retenir du match

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·13 marzo 2025
Ce match fut une histoire de penalty. Le Real Madrid a, une nouvelle fois, réussi à sortir son voisin Colchonero pour atteindre le stade des quarts de finale de la Ligue des champions. Rien ne fut donné aux joueurs de Carlo Ancelotti qui ont bien cru vivre l’enfer sur terre dès le début de la rencontre, mais qui ont fini par s’imposer au terme d’une séance de tirs au but haletante. Cependant, à plusieurs reprises, le match aurait pu tourner à l’avantage de l’Atlético et de nombreux enseignements sont à tirer de cette rencontre.
Malgré la possession du ballon, une équipe a fourni plus d’efforts que l’autre sur le terrain, et il ne s’agit pas des hommes de Carlo Ancelotti. La Maison Blanche s’est fait surprendre en prenant le but le plus rapide de la compétition cette saison après un centre contré par Raul Asencio. Connor Gallagher a taclé le ballon au fond des filets après 28 secondes de jeu (1e, 1-0) et puis plus rien.
62% de possession, mais seulement 3 tirs (contre 7 pour les hommes de Simeone) en 1re mi-temps. Une possession de balle stérile, qui n’a pas permis au quatuor offensif de s’exprimer, bloqué dans l’entonnoir installé par la défense Rojiblanco. Souvent pris en contre-attaque, le Real Madrid peut remercier un Courtois en bonne forme sur cette rencontre, et il aura fallu attendre la 70e minute, pour voir les Merengue se montrer dangereux pour la première fois de la rencontre.
Les joueurs d’El Cholo étaient supérieurs physiquement, la statistique du nombre de km parcours à la 80e en est le meilleur exemple (89 km contre 81 pour le Real). Il aura également fallu que les brèches s’ouvrent en fin de rencontre dans la défense de l’Atlético pour voir les attaquants tenter quelque chose dans cette rencontre. Finalement, ils ont été les maillons faibles de Los Blancos ce mercredi soir.
Quelle est la différence ? Les soldats sont ceux de qui on attend de se sacrifier à tout prix pour le maillot, d’être décisif d’une manière assez singulière. Les cadres doivent marquer, dans le sens propre et figuré, un match en ayant un impact sur la victoire. Dans le cas de figure de ce huitième de finale retour, les soldats sont à saluer.
Fede Valverde, Eduardo Camavinga, Antonio Rüdiger, Raul Asencio et Thibaut Courtois ont maintenu à flot le Real Madrid dans une rencontre qui aurait pu tourner à l’avantage de l’Atletico de Madrid. Devant, aucun membre de la BMVR a tenu son rang et a su aider son équipe pour les mettre dans une position confortable. Vinicius Jr. reste sur un maigre but en 17 confrontations lors du derbi madrilène, alors qu’il avait l’occasion de plier la confrontation avec son penalty qui a fini dans les tribunes du Metropolitano. L’abnégation des Merengue aura amené la victoire au bout de la nuit madrilène, par un de ses plus fiers représentants, Antonio Rüdiger.
Tchouaméni n’était pas en état de grâce, mais son coéquipier en sélection l’était bien, pour le plus grand plaisir des supporters madrilènes. Eduardo Camavinga, placé sur le banc en début de rencontre à la surprise générale, a réalisé une rentrée de grande classe et a tenu à bout de bras le milieu du Real Madrid. 30/31 passes, 3/3 longs ballons, 7/9 duels remportés, 2 interceptions, 6 tacles… Une performance de haute volée que l’on attendait plus cette saison, tant l’ancien Rennais avait l’air d’être l’ombre de lui-même ses dernières semaines.
Il s’agit d’un bon point de base pour lui et le Real Madrid, sachant qu’il sera sans aucun doute titulaire pour le quart de finale aller face à Arsenal début avril. La raison ? Le carton jaune de Tchouaméni, qui était sur la liste des menacés de suspension, le rend indisponible pour cette première confrontation à l’Emirates Stadium. Il reste encore quelques semaines pour confirmer cette performance pour Camavinga, et cela commence dès ce week-end face à Villarreal.