Coupe de France : le parcours de Dunkerque jusqu'en demi-finales | OneFootball

Retour sur le parcours en Coupe de France de l'USL Dunkerque avant sa demi-finale contre le Paris Saint-Germain ce mardi 1er avril.

C'est une affiche totalement inattendue qui va animer le football français ce mardi 1er avril. Pour la première demi-finale de son édition 2024-2025, la Coupe de France réserve effectivement un duel entre l'USL Dunkerque (L2) et le Paris Saint-Germain (L1) à la Decathlon Arena de Lille (21h10). Là même où le club nordiste a d'ailleurs écrit une partie de son épopée ... En attendant le coup d'envoi entre les deux formations, retour sur son parcours dans la compétition ces derniers mois.

Deux premiers tours dans la douleur

Comme toute équipe de Ligue 2, le parcours de l'USL Dunkerque a démarré lors du 7e tour. Mais la sensation de la saison dans l'antichambre aurait pu voir son destin baculer dès son entrée en lice le samedi 16 novembre ... Ce jour-là, le club nordiste a rendez-vous contre Béthune, pensionnaire de Régional 1. Pendant 90 minutes, l'équipe de Luis Castro se heurte alors à son adversaire amateur, en étant incapable de trouver la faille (0-0).

C'est donc aux tirs au but qu'elle se qualifie par un trou de souris (7 tab à 6). Après ce premier piège évité, Dunkerque en évite un second en écartant Aubervilliers le tour suivant (2-0). Face à une formation sans la moindre victoire en National 2 à cette époque, le club de deuxième division a dû attendre les dernières minutes pour faire la différence en Seine-Saint-Denis, par Gaëtan Courtet tout d'abord (85e) puis Yirigue Sekongo ensuite (90+2e).

Montée en puissance

Sans briller, les Maritimes se hissent en 32e de finale pour clairement hausser de niveau. Car après le Régional 1 et le National 2, place ... à la Ligue 1 ! Les coéquipiers de Yacine Bammou héritent de l'AJ Auxerre à l'Abbé-Deschamps. De quoi leur faire peur ? Pas vraiment. Juste avant la trêve hivernale, une équipe nordiste joueuse s'offre le scalp des hommes de Christophe Pélissier grâce à une réalisation d'Enzo Bardeli d'un tir du pied gauche (26e, 0-1). Direction les 16e de finale à la mi-janvier, pour un déplacement à Haguenau (N2). Mais en Alsace, tout ne se passe pas comme prévu. Alors que le groupe et les supporters sont arrivés sur place, la rencontre est finalement reportée en raison d'un terrain gelé. Le match est alors remis au 22 janvier. Mené au score juste avant la pause (36e), Dunkerque attend une nouvelle fois les dernières minutes pour égaliser par l'inévitable Courtet tout d'abord (75e), puis pour tout renverser grâce à Skytta (83e). Bammou, quant à lui, enfonce le clou dans le temps additionnel (3-1).

Premier exploit

Après ce nouveau piège évité face à une formation hiérarchiquement inférieure, l'USLD reprend ses montagnes russes en se rendant chez son voisin, le LOSC. Un tirage corsé pour les Maritimes, contraints de réaliser un exploit face au huitième de finaliste de la Ligue des champions. Mais contrairement au Real Madrid, à l'Atlético ou encore à la Juventus Turin, incapables de battre les Dogues en C1 précédemment, Dunkerque déjoue les pronostics. Surdominé et maintenu en vie par son portier Ewen Jaouen, le pensionnaire de Ligue 2 est pourtant en souffrance à la Decathlon Arena, où André Gomes libère logiquement les siens à cinq minutes du terme. Mais au bout du temps additionnel, Kay Tejan sort du nulle part pour égaliser (90+6e, 1-1) et emmener tout ce beau monde aux tirs au but. Et là encore, l'USDL revient de très loin ... Mené 4-1 durant la séance, l'équipe de Luis Castro se sort encore du gouffre pour inverser la tendance (6 tab à 5) avec une dernière tentative convertie par Jaouen.

Deuxième exploit

Après cet exploit retentissant, Dunkerque s'enhardit ! Pour son premier quart de finale de Coupe de France depuis la saison 1970/1971, le club nordiste se déplace une énième fois pour défier une autre formation de Ligue des champions, à savoir le Stade Brestois d'Éric Roy. Et face au barragiste de la C1, le club de Ligue 2 prend encore un mauvais départ. À l'heure de jeu, Mathias Pereira-Lage (45e) et Benjaloud Youssouf (59e) ont frappé deux fois pour les Bretons, qui se dirigeant vers une qualification tranquille dans le dernier carré. C'était sans compter sur l'abnégation à toute épreuve de Luis Castro et ses hommes. Vincent Sasso sonne alors la révolte (65e), Opa Sangante égalise (80e) et ... ce même Opa Sangante passe par là pour acter la remontada (84e, 2-3). Et une nouvelle performance de luxe, synonyme de qualification pour les demi-finales. Une grande première dans l'histoire de l'USLD, sur le point de se frotter à ce qui se fait de mieux en France et en Europe. Pour un énième exploit ?

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