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·24 aprile 2025
PSG/Nice – Luis Enrique en conf : records, Vitinha, gestion et Niçois

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·24 aprile 2025
Vendredi, dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Nice (5e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 20h45, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Une préparation difficile avec le manque d’enjeu et avant la LDC, quels leviers activer ?
C’est un scénario spécial. Je crois que c’est la première fois que cela nous arrive dans la staff d’être champions avec autant d’avance. C’est particulier. C’est bien qu’il y ait encore des records à battre, cela nous motive.
Vous êtes content du niveau de l’équipe ? Vous avez une montée en puissance demain ?
Content ? Je suis très content ! (sourire).
Arsenal a fait nul contre Crystal Palace, vous avez commencé à regarder leurs performances ? Ils ont marqué sur coups de pied arrêtés, vous avez prévu de travailler ce point ?
Non. Parce que je connais déjà parfaitement Arsenal depuis longtemps. Je suis cette équipe depuis longtemps et on a déjà joué contre eux.
Ensuite, nos qualités et nos défauts nous ont amené ici. On peut toujours améliorer des choses. Si vous voulez vous concentrez sur le négatif, c’est votre problème. Mais on veut surtout continuer à gagner, aller prendre des titres, avec notre façon d’attaquer et de défendre. Aucune équipe n’est parfaite.
Vous aviez déjà connu le fait d’être champion en avance en tant que joueur ? Vous préfériez jouer ou vous reposez ?
C’est la théorie de la relativité. Chacun voit les choses de sa façon. Avec une couverture, on ne peut pas tout couvrir. Alors, il faut choisir. Là, il peut y avoir des blessures, de la fatigue. Chacun a son point de vue.
Vitinha en méforme dernièrement, quel est votre regard ?
Non. Vitinha est l’un des meilleurs joueurs du monde à son poste, sans aucun doute. C’est mon avis. Je peux me tromper, même si cela arrive assez peu souvent.
Vous avez progressé en français, les joueurs aussi, en quoi c’était un point important que ce soit la langue première ?
Je crois sincèrement que peu importe la langue du vestiaire. Le vestiaire représente le monde, avec de nombreuses langues. Les Français aussi doivent apprendre d’autres langues. Mais on est en France et pour moi apprendre la langue du pays est vital. C’est ma motivation depuis le début. Je le parlerai en conférence quand je le maîtriserai un peu plus.
En Italie, un ami me disait qu’en apprenant la langue on a une nouvelle vie car on apprend davantage sur la culture. C’est vrai. C’est quelque chose que je conseille à tous mes joueurs. C’est bien d’être multilingue.
Quelles différences dans l’ambiance avec la saison dernière ?
Il y a une très grande croissance de l’équipe. Elle est jeune. Nous arrivons avec plus d’aplomb je pense. La phase de ligue aussi difficile nous a rendu meilleurs. Nous vivons un moment de fin de championnat étrange, en étant déjà champions.
Il y a une motivation en moins, mais aussi toujours des choses importantes à faire. Nous arrivons dans un grand moment. J’espère et je suis sûr que l’on verra une grande version du PSG en Ligue des Champions. Il y a aussi une belle étape demain.
C’est bien de maintenir l’équipe sous pression avec l’invincibilité ou cela peut être usant ?
Si je suis sincère, si quelqu’un peut me garantir la finale en Ligue des Champions contre une défaite contre Nice, je prends. Les titres sont l’objectif principal. Les records sont bien pour rester dans l’histoire, mais ce qui compte le plus, c’est le trophée.
Mais on ne peut pas garantir la qualification, alors c’est bon pour la confiance et le rythme de jouer avec cette motivation.
Quel type de match contre Nice ?
Tout dépend du résultat. J’attends un adversaire qui est capable de presser haut, même s’ils pourraient avoir un bloc médian ou bas. Mais en fonction du score, tout peut vite changer. La situation se modifie continuellement. On doit être préparé pour un pressing fort au début et probablement un bloc bas ensuite.
Jouer contre Nice, en course européenne, est une bonne préparation pour Arsenal ?
Nous cherchons toujours dans un match à tirer profit de choses en vue de la suite. Peu importe l’adversaire. Il n’y a pas de meilleur entraînement qu’un match afin de montrer que l’on peut résoudre des problèmes.
Tous les demi-finales de la LDC ont été en difficulté cette semaine. Où allez-vous mettre la couverture ?
Comme toujours, là où j’ai froid. L’idée sera la même qu’au premier jour. Je suis convaincu que l’on peut gagner des trophées avec un jeu offensif. C’est ce que j’ai toujours ressenti et je le ferai jusqu’au bout de ma carrière. Ce n’est pas le moment de calculer, mais de faire un grand match avec nos supporters.
La solidité défensive est un ressort important ?
Je crois que quand on bat notre record à l’extérieur sans perdre, ce qui a pris plus de 2 saisons, cela indique de quel boit l’équipe est faite. Maintenant, on doit continuer à progresser, rester solide et compétitive à chaque match. C’est très dur. Il y a la fin de saison avec tous nos objectifs. Ils sont proches et lointains à la fois, puisque nos adversaires aussi veulent gagner.