Ligue 1 - La crise des droits TV n'est pas un sujet à l'ASSE | OneFootball

Cela fait désormais plusieurs années que la Ligue de Football Professionnel (LFP) est engluée dans une spirale négative au niveau des droits TV. On décompte le fiasco Médiapro, la rupture des relations avec le diffuseur historique du championnat (Canal +) et plus récemment le conflit judiciaire avec l'actuel diffuseur DAZN.

Dans ce laps de temps, le montant perçu par les clubs a très largement diminué et pourrait prochainement atteindre un record historiquement bas si le contrat avec DAZN vient à s'arrêter prématurément. Forcément, cette dévaluation de la Ligue 1 a de fortes répercussions sur de nombreux clubs de l'élite, dépendant énormément des droits TV pour bâtir le budget de la saison. Plusieurs clubs se trouvent en difficulté sur le plan financier et la situation pourrait donc encore s'aggraver dans les prochains mois.

Pour l'AS Saint-Étienne, les problèmes liés aux droits TV ne viennent nullement impacter le projet porté par Larry Tanenbaum. Le propriétaire de l'ASSE a tenu à se montrer clair sur le sujet, même s'il s'interroge du fait de son expérience dans le domaine, sur cette situation qui touche la Ligue 1 : "Non, en rien. C'est un sujet pour la Ligue, pas pour nous. Je suis désolé de ce qui se passe, mais je suis persuadé que les choses vont s'arranger. Ivan y travaille également. Nous aimerions que des solutions soient trouvées. Nous préférerions travailler avec la situation telle qu'elle était précédemment, c'est-à-dire avec des droits télé beaucoup plus élevés. Je connais bien ce sujet, pour y avoir été impliqué avec la NBA ou la NFL, dont nous avons toujours été en mesure d'augmenter la valeur au fil du temps. Parce que, le sport, ça se regarde au moment où le match a lieu. Il s'agit d'un contenu télévisuel de qualité, dont la valeur n'a cessé d'augmenter. C'est la première fois que je vois les droits télé diminuer, alors que le produit est toujours de très grande qualité. Des solutions seront donc trouvées mais, comme je l'ai dit, cela ne change pas notre projet."