Ligue 1 : le Ministère des Sports "condamne fermement" les incidents à Saint-Étienne et Brest | OneFootball

Marie Barsacq, Ministre des Sports, s’est exprimée sur les incidents qui ont eu lieu à Saint-Étienne et à Brest ce week-end.

Après quelques semaines d’accalmie, deux incidents ont émaillé le week-end au sein de l’élite française. Ce lundi, Marie Barsacq a effectivement réagi aux incidents qui ont eu lieu en marge des rencontres entre Brest et Lens, où des Ultras Bretons ont tendu un guet-apens aux cars des supporters nordistes après la victoire des Sang et Or (1-3), en réponse à une bagarre dans un restaurant quelques heures plus tôt, et Saint-Étienne et Lyon (2-1). Le derby a été interrompu durant de très longues minutes après un jet de pièce de monnaie sur un arbitre assistant ce dimanche, lors du choc de clôture de la 30ème journée de Ligue 1.

La Ministre des Sports au soutien des supporters

"J’apporte tout mon soutien à l’arbitre assistant touché lors du match" fait savoir, dans un premier temps, la Ministre des Sports, elle qui "condamne fermement" les actes répréhensibles du week-end. "Ces comportements inadmissibles et ces actes de violence doivent être condamnés par tous ceux qui défendent le football et le supportérisme. Ceux qui les commettent devront en répondre devant la justice. Ils n’ont pas leur place dans nos stades, et tout doit être mis en œuvre afin qu’ils n’y aient plus accès "poursuit Marie Barsacq dans des propos rapportés par Le Parisien. "Nous devons responsabiliser tous les acteurs, c’est le sens de la circulaire du 6 mars et de la convention que nous signerons d’ici la fin du mois avec Gérald Darmanin, Bruno Retailleau et la LFP. Je serai toujours du côté des supporters, jamais du côté des hooligans" conclut-elle.

Pour rappel, les Ministères de l’Intérieur et des Sports ont signé une circulaire le 6 mars dernier visant à renforcer la prévention des violences dans les enceintes de Ligue 1 et Ligue 2. Une circulaire qui tombe dans une période compliquée pour les groupes de supporters des clubs français, eux qui sont presque systématiquement empêchés de se déplacer pour suivre leur club tous les week-ends. Cinq groupes d’Ultras sont toujours visés par une procédure de dissolution, alors que l’Association Nationale des Supporters a fustigé Marie Barsacq ce jeudi après une plénière de l’Instance Nationale du Supportérisme convoquée pour la deuxième fois en l’espace de quelques semaines.

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