Matias Fernandez-Pardo (LOSC) : « Je n’aime pas dire ça, mais le plus important, ce sont les trois points » | OneFootball

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·20 de abril de 2025

Matias Fernandez-Pardo (LOSC) : « Je n’aime pas dire ça, mais le plus important, ce sont les trois points »

Imagem do artigo:Matias Fernandez-Pardo (LOSC) : « Je n’aime pas dire ça, mais le plus important, ce sont les trois points »

À nouveau décisif face à Auxerre, cette fois par la passe, Matias Fernandez-Pardo est ravi de sa dynamique. L’attaquant espagnol revient sur la victoire du LOSC (3-1), ce dimanche, la bonne opération dans le sprint final et sa progression individuelle.

Matias, c’est une victoire qui fait du bien dans ce sprint final…

« C’était une victoire importante. On est contents de prendre les trois points aujourd’hui. Dans l’ensemble, on a fait un bon match même si en deuxième mi-temps, on aurait pu faire un peu mieux. Mais le principal, c’est de prendre les trois points et de toujours être là dans la course.


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On a l’impression que vous êtes rassuré par rapport à Toulouse, avec un jeu bien mieux en place aujourd’hui…

Oui, peut-être. Après, on arrive à la fin de saison. Il y a de la fatigue physique et mentale. Je n’aime pas dire ça, mais le plus important aujourd’hui, ce sont les trois points. On essaie de faire de notre mieux. Après, on fait avec ce qu’on a. Physiquement, c’est un peu compliqué. Mais le principal, c’est de prendre les trois points.

Avez-vous vu tout de suite vu Jonathan David sur son but ?

Non, je ne le vois pas tout de suite. Je fixe, j’attends le bon moment. Je vois que Chuba (Akpom) plonge dans l’axe. Ça m’a un peu déstabilisé sur le moment même. Après, je vois André (Gomes) qui plonge aussi. C’est là que je vois Jonathan. Je décale le plus rapidement possible parce que je voyais qu’un joueur était en train de revenir et pouvait intercepter la balle. Mais je l’ai vu vraiment au dernier moment. Elle n’est pas facile à reprendre, surtout qu’il ne pouvait pas trouver un meilleur angle que celui-là. Il l’a bien prise, en plus du pied gauche.

On ne se rend pas compte, mais c’est compliqué de jouer autant de matches et d’être performant à chaque fois.

Avez-vous pris conscience qu’il fallait vraiment tout donner dans ce sprint final ?

On veut être là. Je trouve qu’on a fait une très bonne saison en Ligue des Champions et en championnat au vu du nombre de matchs qu’on a joués. On ne se rend pas compte, mais c’est compliqué de jouer autant de matches et d’être performant à chaque fois. Mais on est toujours là, et on sera là jusqu’au bout pour pouvoir tout donner.

Ne pas décrocher la Ligue des Champions serait-il une vraie déception ?

Je ne dirais pas ça. Nous, on va se donner à fond. On verra au final où on sera dans le classement. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on veut aller le plus haut possible.

Comment expliquez-vous votre domination du jour ?

On a plutôt dominé en première mi-temps en pressant plutôt bien ensemble. Et puis on a attendu le bon moment pour les attaquer. En deuxième mi-temps, je dirais qu’on s’est un peu relâchés avec cet avantage de deux buts. Mais après, ils n’ont pas eu de nombreuses occasions, on a plutôt bien défendu.

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Comment expliquez-vous votre retour à un très bon niveau ?

Au début, c’était compliqué, j’ai eu ma blessure. Je devais retrouver mes sensations, la forme, mais j’avais encore quelques douleurs encore avant la trêve. La trêve m’a fait du bien pour bien reposer ma cheville. Je commence à me sentir de mieux en mieux à chaque fois.

Bruno Genesio vous avait piqué en conférence de presse en disant qu’il attendait plus de vous. Comment avez-vous rebondi après cette critique ?

Il n’a pas voulu me piquer. Je pense qu’il veut le meilleur pour moi-même, il essaie de me pousser chaque jour pour que je sois meilleur. Je pense qu’il est conscient de mes capacités, il sait que je peux faire mieux et toujours plus. Je suis entièrement d’accord avec lui. On a discuté normalement, il n’y a aucun problème, tout se passe bien avec le coach. Ce n’était pas une pique. Chaque jour, il est derrière moi et je sais que c’est pour mon bien.

Après des critiques sur votre manque d’efficacité, vous êtes de plus en plus décisif. Y a-t-il eu un déclic ?

Comme je l’avais dit, les critiques, ça me plaît. J’accepte les critiques, il n’y a aucun souci avec ça. J’aurais dû mieux finir mes occasions. À Lyon, je n’ai pas eu de chance. J’ai travaillé à l’entraînement. J’essaie d’être plus serein et plus concentré devant le but pour essayer de finir le mieux possible ou mettre la meilleure passe possible. C’est peut-être un déclic, mais c’est plutôt grâce à la confiance et à ma détermination. »

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

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