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·17 de abril de 2025

Real Madrid – Arsenal (1-2) : ce qu’il faut retenir

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La remontada n’a jamais existé. Ce mot entendu sur toutes les lèvres en Espagne n’a pas guidé le Real Madrid vers une énième soirée européenne d’anthologie. Avec un déficit de trois buts au coup d’envoi, les Merengues devaient pourtant démarrer la rencontre tambour battant pour espérer arracher un miracle. Mais de grande révolte, il n’y a pas eu.

Dans une première demi-heure marquée par des faits d’arbitrage, hachant une partie que les Madridistas souhaitaient emballer, aucune action des hôtes n’est venue considérablement gêner la défense d’Arsenal. La faute à un manque d’intensité, d’abord, et à des joueurs qui semblent ne plus se comprendre, ensuite. Ceux-là même qui s’étaient bercés d’illusions en annonçant une remontée spectaculaire face à la meilleure défense de Premier League. Pendant 65 minutes, jusqu’au but de Saka, le match se vivait au rythme des coups de sifflet de François Letexier et des offensives stériles du Real Madrid. Un constat lucide qui forme le fil rouge de cette double confrontation. Voici les trois points à retenir de la manche retour.


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  1. A lire aussi : Real Madrid – Arsenal (1-2) : les notes du match !

Real Madrid : orchestre offensif désynchronisé

Mbappé muet depuis cinq rencontres, Vinicius Jr inefficace dans ses duels, Rodrygo transparent depuis un mois… Autant de motifs d’insatisfaction qui entourent le trio d’attaque du Real Madrid, censé générer des étincelles et semer le désordre dans l’arrière-garde adverse. Sauf que le chaos (relatif) réside plutôt dans leurs transmissions, souvent dans le mauvais timing et mal dosées. On oublierait presque que Kylian Mbappé est arrivé dans la capitale espagnole il y a… neuf mois. A l’heure actuelle, leur synergie est encore en gestation.

Avec seulement trois tirs cadrés en 90 minutes, la Maison Blanche a rendu la tâche facile à David Raya. Lequel ne s’est incliné qu’à la suite d’une erreur grossière de William Saliba (Vini à la 67e). Son seul but encaissé en 180 minutes face à des Merengues impuissants. Et même si Jude Bellingham a tendance à surnager dans l’entrejeu, il ne parvient pas à établir une connexion haut débit avec la triplette devant lui. Carlo Ancelotti devra, tôt ou tard, repenser son animation offensive afin de ne pas condamner un quatuor de moins en moins complémentaire.

  1. A consulter également : « Un mal pour un bien » : notre débrief vidéo de la défaite du Real Madrid

Le grand désaveu de Carlo Ancelotti

En titularisant Lucas Vazquez, Carlo Ancelotti a fait le pari d’installer un latéral offensif afin d’aider Rodrygo dans ses productions mais a aussi choisi d’oxygéner son milieu de terrain avec Fede Valverde. Le premier cité, en difficulté sur la première période, s’est empêtré dans des combinaisons caricaturales; quand l’Uruguayen a semblé pâtir d’un point de vue physique à mesure que le match avançait. Deux choix qui cristallisent les critiques à l’heure d’établir le bilan de cette remontada totalement ratée.

« Dani Ceballos n’était pas à 100%, c’est pour cette raison qu’il n’a pas débuté la rencontre », a précisé Carlo Ancelotti en conférence de presse. Ce qui explique le positionnement de Valverde au milieu de terrain. Mais même lui n’a pas gagné énormément de mètres balle au pied. Comme si l’équipe était contrainte de jouer de manière stéréotypée, facilitant les mouvements défensifs des adversaires.

« Arsenal a très bien défendu. Nous avons eu des grandes difficultés à trouver des espaces », a ajouté l’entraîneur du Real Madrid. Un miroir de la manche aller qui renvoie à l’incapacité d’Ancelotti à contrecarrer le plan tactique du coach adverse. Ou à un discours qui ne passe plus auprès des cadres. Dans les deux cas, il est urgent d’agir avec lucidité.

Courtois décisif sur pénalty et incisif après le match

Thibaut Courtois a parfaitement lu la trajectoire du pénalty teinté d’arrogance frappé par Bukayo Saka (13e). Le portier belge, qui n’est pas un spécialiste de l’exercice, a facilement stoppé la panenka de l’Anglais, entretenant quelques dizaines de minutes l’espoir d’un miracle. Même s’il finit la rencontre avec deux buts encaissés, sa responsabilité est amoindrie par la quasi démission de sa défense.

Au sortir de la défaite, la 12e de la saison toutes compétitions confondues, le gardien madrilène a dressé un panorama sans équivoque de la situation actuelle. « Nous devons commencer à jouer en équipe, pas individuellement. Nous devons commencer à être honnêtes avec nous-mêmes », a analysé Courtois avec une étonnante limpidité.

Ce constat s’adresse autant à son coach qu’à l’état-major du Real Madrid, qui serait bien inspiré de recruter à des postes stratégiques l’été prochain. Pour recréer une émulation concurrentielle. Pour rebâtir un collectif digne de ce nom. Et pour secouer un effectif qui a oublié que la meilleure recette de la gagne était le doute méthodique.

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