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·22 December 2024
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Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a été dézingué par son homologue drancéen, Alain Melaye.
En difficulté en Ligue 1, le FC Nantes s'est offert une petite bouffée d'oxygène hier soir en s'imposant facilement face à Drancy en 32e de finale de la Coupe de France (4-0). Une victoire qui va faire du bien à Antoine Kombouaré, annoncé sur la sellette après la rouste subie à Brest le week-end dernier en championnat (4-1). Toutefois, les Canaris sont encore dans l'œil du cyclone après cette victoire. Et plus particulièrement son président Waldemar Kita, coupable de ne pas avoir laissé la recette au pensionnaire de National 3, qui s'élevait à 13 000 euros selon les informations du Parisien et qui va rendre déficitaire la JAD à l'issue de cette rencontre.
Une attitude du boss nantais qui a révolté son homologue drancéen : "On va faire un virement aux Nantais de 13 000 euros alors que le club a un budget de plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour nous, le déplacement au stade Bauer et toutes les dépenses occasionnées vont nous faire un trou de 40 000 euros. On va sans doute devoir payer un grand filet de protection au gestionnaire du Red Star car les Ultras Nantais l’ont brûlé après la rencontre. Les joueurs nous ont fait une haie d’honneur et j’ai pu saluer Antoine Kombouaré mais il n’y a eu aucun contact humain avec les dirigeants nantais. On m’a dit que le président Waldemar Kita était là mais il n’est jamais venu nous voir. Ils n’ont pas voulu venir également à la réception d’après-match. C’est la première fois que je vois ça et pourtant nous avons affronté plusieurs clubs pros en Coupe de France. Je me rappelle de discussions très agréables avec Carlo Molinari ou Jean-Pierre Rivère. Je n’avais pas eu besoin de leur demander de nous laisser leur part de recette" a ainsi regretté Alain Melaye.
Enfin, il a conclu : "Moi, quand je vais chez quelqu’un je me présente mais nous n’avons peut-être pas la même éducation. Je suis déçu, amer et en colère ! C’est une grosse déception pour le foot amateur. Il n’y a pas de rapprochement entre les amateurs et les pros. Pourtant de nombreuses stars viennent des petits clubs amateurs. L’attitude de Kita, c’est petit. Cela ne grandit pas l’homme. Quand on est un président d’un grand club comme Nantes on est un grand Monsieur. Je suis persuadé que si nous avions affronté le PSG, Nasser Al-Khelaïfi serait venu nous saluer."
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