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·27 aprile 2025
ASSE : Dennis Appiah se mort les doigts !

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·27 aprile 2025
L'ASSE s'est inclinée ce samedi face à Strasbourg (3-1), une semaine après sa victoire dans le derby (2-1). Dennis Appiah s'est exprimé à l'issu de la rencontre. Voici les propos relayés par Ici Saint-Etienne Loire.
Dennis Appiah (défenseur de l'ASSE) : "Un retour à la réalité ? Pas forcément. On est vite redescendu sur terre parce qu'on savait qu'on avait un déplacement périlleux. En face, il y avait une belle équipe, ça faisait dix matchs qu'ils n'avaient pas perdu. Et pourtant, on peut très bien commencer le match en menant 1-0. Mais malheureusement, c’est eux qui ouvrent le score, sur un très beau but d’ailleurs.
C'était un match un peu bizarre, il y avait une sorte d’euphorie. On n’a pas réussi à mettre le rythme qu’on voulait, ni l’intensité qu’on met d’habitude. On l’a pas mise.
On arrive à égaliser, mais après eux, on a eu l’impression qu'ils avaient beaucoup de situations, parce qu'ils arrivaient à sortir de notre pressing et à aller au bout de leurs actions. Alors que nous, même quand on sortait du pressing, on ne finissait pas. C'était un peu brûlant pour nous, c'est là qu’est la différence.Après, on a aussi nos occasions. Quand on revient en deuxième mi-temps, on a la possibilité de passer devant, mais eux font la différence parce qu’ils ont eu peut-être une ou deux occasions de plus, et surtout, ils ont été plus réalistes.
(...) Et on a vu aussi la différence d’intensité entre aujourd'hui et la semaine dernière. C’est ce que j’expliquais : il faut qu’on apprenne à mieux digérer les émotions, pour repartir encore plus fort dès le match suivant."
"Le plus dur dans le foot de haut niveau, c’est d’enchaîner les grosses performances. Après être monté très haut en émotions, c’est toujours compliqué de redescendre et d’enchaîner. On essaie de digérer du mieux possible, mais c’est sur ce point-là qu’il faut progresser : être capable de vite tourner la page, de remettre de l’énergie et d’en mettre encore plus que l’adversaire. Aujourd’hui, peut-être qu’on l’a fait par moments, mais pas sur tout le match.
Après, c’est vrai que je jouais pas du tout de la même manière que contre Lyon. L’OL avait laissé plus d’espaces dans les couloirs, alors qu’aujourd’hui avec des pistons en face, c’était beaucoup plus compliqué. Ils avaient bien analysé notre jeu : ils ont mis de la supériorité sur les côtés, en venant souvent à deux ou trois joueurs quand ils changeaient le jeu. Résultat, pour Léo et moi, c'était compliqué de gérer. C’est ce qui leur a permis d'aller au bout de leurs actions.
Et puis avec leurs pistons, ils ont beaucoup provoqué, ils ont enchaîné les appels à haute intensité, et forcément à force de pousser, ils finissent par passer. Franchement, je suis frustré et déçu. Déçu de ne pas avoir marqué sur nos situations, parce qu’on en a eues. Et c'est là-dessus que je suis contrarié : on se procure des occasions mais on ne les concrétise pas."
"C’est ce que je disais au début : eux, peut-être qu’ils en ont une ou deux de plus, mais ils marquent. C’est toute la différence. Ils marquent sur leurs occasions, alors que nous non. Et forcément, eux concèdent moins d’occasions que nous.Ils étaient sur une super dynamique avec 10 matchs sans défaite, ça joue aussi. Ça se voit dans leur efficacité, dans leur classement.
Cette saison, c’est dur. Il faut être très fort derrière, très fort devant. Mais je pense que, collectivement, on se bat pour se maintenir, tout simplement.
On sait que la course au maintien va être longue, stressante. Ça fait un moment qu’on est prévenus. Mais on ne lâche rien. On va rentrer, se reposer, analyser ce match, bien bosser cette semaine pour montrer plus d’énergie à Monaco. Le côté positif, c’est qu’on se crée beaucoup plus d’occasions qu’en début de saison, on arrive aussi à marquer plus. Mais voilà, sur ce match, ça fait la différence."
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