« Trois dents cassées » et un aller-retour chez le dentiste : le LOSC « a eu très peur » pour Lucas Chevalier | OneFootball

Le LOSC n’avait rien à craindre de son duel remporté contre l’AJ Auxerre (3-1) ce dimanche. Ses hommes se sont pourtant faits peur, au point de casser deux à trois dents à Lucas Chevalier.

Un écart de deux pions grâce à des réalisations successives de Thomas Meunier (10′) et Jonathan David (43′) n’a pas totalement suffi pour que le LOSC puisse passer une soirée sereine. Alexsandro était notamment coupable d’une grossière erreur de relance, contraignant Lucas Chevalier à intervenir sur sa ligne (68′), tandis qu’il marquait un but contre son camp (90+2′) tout en assénant un sérieux coup à son portier au passage. Bruno Genesio donnait de ses nouvelles en conférence de presse.

« Il n’y a rien de grave, heureusement, mais on a eu peur, débutait ainsi le technicien lillois en conférence de presse. Il a tout de même deux ou trois dents cassées. Il va devoir passer chez le dentiste cette semaine pour ça. Il était assez énervé au coup de sifflet final et pour le coup, je peux le comprendre. »

Des sauts de concentration

Bruno Genesio, globalement satisfait de la copie rendue, pointait du doigt ses égarements répétés : « Pour un gardien et pour une équipe, c’est toujours important de ne pas encaisser de buts. Lorsque l’adversaire ne vous en marque pas, il n’est pas nécessaire de tout faire pour se le marquer nous-mêmes. […] On peut logiquement comprendre qu’il y a parfois un petit peu de déconcentration au vu du nombre de matchs joués. Ceci dit, il faut le corriger.

Là, on a deux buts d’avance, ça passe, même si on a un peu tremblé. Mais sur les matchs qui viennent, ça peut ne pas passer. On s’est mis en difficulté tout seul avec des passes en retrait à Lucas (Chevalier) qui étaient des bombes, des prises de risque sur des dribbles dans notre surface qui n’avaient pas lieu d’être. Il y a des choses qu’on peut faire dans un match et il y a des choses qu’on ne doit pas faire. Et on doit encore travailler là-dessus », fustigeait l’entraîneur du LOSC.

Il insistait d’ailleurs encore sur le sujet dans la foulée : « C’est peut-être malvenu le terme que j’ai employé (bombe, ndlr). Mais des bons casse-croûtes, on va dire. Une fois, deux fois, trois fois. Et à un moment donné, il faut être sérieux. C’est le seul point négatif de ce match pour moi. C’est la blessure, le fait qu’il ait eu ce choc. Parce qu’on a eu très peur. Et puis aussi ce manque de sérieux dans certaines zones, dans certaines situations, dans certains moments du match, qui peut relancer l’adversaire. On a eu un peu peur pendant une ou deux minutes quand même. Alors qu’il n’y avait pas lieu normalement de se mettre en difficulté comme ça. […]  Et avant qu’on l’encaisse, il y avait déjà eu des alertes sur des ballons qu’on lui a donnés », concluait ainsi Bruno Genesio, un poil agacé malgré le succès engrangés (3-1).